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KFIR

 

MIG-29A « Luftwaffe Fulcrum »

Maquette : TRUMPETER 01674 1/72

MIG-29A Fulcrum (Izdeliye 9.12)

Maquette Romain Sablou


Documentation : AirDOC N°2 « Luftwaffe Fulcrums »

Accessoires : BIG ED for MiG-29 A - Eduard (BIG72108)

MiG-29A Decal Sheet- Hi-Decal (72-005)

Walkways and Covers MiG-29A - DreamModel (DM 0555)

Peintures: MiG-29A/UB 4 tones Paint Set - Hataka (HTK-AS105)

 

Introduction : Me voici de retour avec un sujet connu, notamment sur Fanakit, un MiG-29A. Cependant, sa décoration et son histoire sont un peu moins communes.

Il s'agira d'illustrer par le biais de cette maquette la réunification de l'Allemagne après la chute du Bloc Soviétique. L'idée est donc de réaliser un Fulcrum allemand juste après cet événement historique, en 1990, lorsque la Luftwaffe décida de les conserver dans ses rangs. Dans un premier temps ces appareils ont donc gardé leur camouflage 4 tons standard "Pacte de Varsovie", mais ont changé de code d'identification et de cocardes. Ce choix a été orienté par la lecture du AirDOC N°2 consacré à l'histoire des Fulcrum allemands et de leurs pilotes, il a été mon livre de référence durant ce montage.

Pour faire cela je me suis tourné vers la maquette Trumpeter, le kit de détaillage Big Ed BIG72108, une planche Hi-Decal (72-005) qui propose de réaliser le 29+14 (ex-Rouge 684), le set de peinture Hataka dédié à ce type de sujet, et des protections anti-fod en photodécoupe afin notamment de masquer les trappes auxiliaires supérieures figurées ouvertes par Trumpeter. En effet, moteurs à l’arrêt celles-ci sont normalement fermées. (Les pièces en résine correctives Attack Squadron sont devenues malheureusement introuvables...)

 

COCKPIT
   
J’ai commencé le montage classiquement par le cockpit en résine. Le cockpit moulé est ici comparé à celui en résine que je vais utiliser, on gagne beaucoup en finesse et en détail.
   
Le peinture de base du cockpit est un gris bleu issu d'un mélange 75% Dark Ghost Grey (LP-36) et 25% Gris Radome (C376). Le siège est peint en Noir Pneu (H77) et brossé à sec avec de la peinture à l'huile "Ivoire". La photodécoupe est mise en place et les détails sont repris au pinceau fin à l'aide à l'aide de différentes teintes et également de feutres Posca blanc, noir et rouge. Ne reste plus qu'à passer quelques lavis et patiner tout cela.
   
Comme on peut le voir sur ce montage à blanc, la mise en place dans le fuselage devrait bien se passer, j'ai seulement raccourci de quelques millimètres les plots d'origine, prévus pour fixer le cockpit moulé au fond du fuselage.
   
Le cockpit prend vie avec un lavis à base de peinture à l'huile "Gris Froid" dilué au White Spirit pour artiste. Après séchage, l'excédent est retiré avec des cotons-tiges fins pour pouvoir se glisser facilement dans la baignoire. Les arêtes noires du tableau de bord et de la casquette sont brossées à sec avec de la peinture à l'huile "Ivoire".
   
Le cockpit est désormais mis en place définitivement. D'abord à l'arrière à l'aide de cyano extra fluide au niveau de la seule jonction "résine/plastique" accessible par le dessous. Puis j'ai renforcé la fixation sur le pourtour à l'aide de colle blanche. Une fois la partie inférieure du fuselage en place, le cockpit sera également collé sur les plots d'origine retaillés.
   
FUSELAGE
 
   

Le Fuselage :

L'assemblage du fuselage et des ailes (en deux pièces) est ici terminé, de la colle VMS lente est utilisée à l'intérieur dans les centreurs. Les bordures sont ensuite collées avec de l’extra fluide en pinçant les deux pièces en plusieurs étapes partant de l'arrière et remontant vers le nez. L'assemblage est correct, cependant il faudra reprendre certaines zones, notamment à la jonction des deux pièces à hauteur du cockpit et au niveau du nez. Deuxième écueil au niveau des entrées d'air qui s'adaptent assez mal. En particulier une belle marche, qui est visible à l'arrière de la pièce et qui fausse l'alignement avec le reste du réacteur. J’ai rectifié le tir en ponçant délicatement la zone. Pour ne pas déformer la courbure, j’ai utilisé des éponges abrasives Tamiya de différents grains. À ce stade, les entrées d'air sont assemblées à blanc.

   
La gravure est assez inégale sur ce fuselage, elle est plutôt nette et d'une bonne profondeur sur les ailes et le dos, mais devient tout juste visible à partir des ouïes et jusqu'au nez. Un défaut ou une fatigue du moule ? Les phases de ponçage à venir sur cette zone auront tôt fait de les faire disparaitre complètement ! J'ai donc repris la gravure à l'aide d'un outil à graver en le faisant glisser délicatement dans les lignes, afin de ne pas glisser vu leur profondeur quasi inexistante. Puis en appuyant un peu plus après quelques passages pour marquer véritablement les lignes. Le travail est contrôlé avec un lavis noir.
   
Le pare-brise a besoin d'un ponçage et polissage en règle pour retrouver une bonne transparence et limiter (sans les supprimer complètement) les distorsions. J'ai commencé par des éponges abrasives puis le trio de pâte à polir Tamiya et enfin de la Wax. Pour faciliter et accélérer ce travail, j'utilise des cotons-tiges fixés au bout de ma Dremel, réglée à la vitesse minimale.
   

- L'intérieur des entrées d'air est peint en Gris (FS36373), et le premier étage du compresseur en Titanium AK. À l'aide de pièces piochées dans la boite à rabiot puis mises en forme, j’ai représenté le cône d'entrée d'air, absent sur la pièce d’origine.

 

   
- L'intérieur des entrées d'air est ensuite patiné avec un lavis général gris et quelques taches de lavis noir qui sont tamponnées et fondues sur l'ensemble des surfaces. Les cônes d’entrées d’air sont peints en Vert Pâle (FS34227)
   
- Concernant le fuselage maintenant, le poste de pilotage est masqué et j'ai décidé de retirer le HUD en photodécoupe pour éviter un accident, je le réinstallerai au dernier moment. En reprenant les plans et les photos de références, j’ai découvert de nombreuses incohérences sur la gravure et les détails de surfaces du fuselage. Par endroit Trumpeter a copié-collé le côté gauche, sauf que le fuselage n'est pas parfaitement symétrique. Notamment dû à la présence du canon. Souligné en rouge, les lignes de gravures à éliminer, les croix représentent deux trappes à supprimer également.
   
- À l'intrados, les antennes moulées proche du nez sont arasées, elles seront remplacées par des antennes en photodécoupe. Dans mon stock de rab, j'ai retrouvé une planche entamée d'un 9.13 abandonné il y a fort longtemps, je vais pouvoir piocher de nombreux éléments communs aux deux versions. Le logement de train avant en profite ici. Comme sur le dos de l'appareil, les modifications à réaliser sont soulignées en rouge: gravures à supprimer ou ajouter, orifices de drains moteurs à percer et feu anticollision d'intrados à éliminer aussi, car absents à l'époque choisie ; ce dernier sera greffé lors de la modernisation de la flotte vers 1992.
   
- L'ajustement des demi-fuselages pose problème au niveau du nez sur les lignes ici marquées, une marche est toujours visible une fois l'apprêt appliqué.
   
- Un mastico/ponçage en règle est donc nécessaire pour le faire disparaitre. J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois, mais j'ai fini par obtenir un résultat correct. J’ai utilisé pour cela du "Surface Primer" Tamiya et du Mr.Hobby "White Putty" qui gagne à être dilué d'une goutte de Mr.Hobby "Levelling Thinner" pour faciliter son application ; comme visible ici sur la jonction du radôme qui vient juste d'être collé et qui demandait un peu de mastic par endroit. Certaines trappes qu'il faudra regraver ont disparu dans le processus. Les entrées d'air sont ici mises en place après avoir collé les trappes en position ouverte, ce qui n'est pas vraiment prévu par Trumpeter, leur collage est donc un peu délicat.
   
- Les écopes d’intrados et d’extrados sont en place, mais ont d'abord été creusées pour leur donner un peu de profondeur ; ici celle de l'APU.
   
- Les trappes de maintenance perdues dans les opérations de mastico ponçage sont regravées en utilisant les gabarits carrés de chez Tamiya. Éternel insatisfait que je suis parfois, de nombreuses retouches ont mis à mal ma patience. J'ai également dû refixer le nez qui s'était décollé suite un choc, et donc reprendre la jonction avec le reste du fuselage au Surfacer, encore une fois...
   

Les surfaces sont ensuite nettoyées à l’alcool à 90 et au chiffon doux afin de retirer les poussières générées par les travaux précédents. J'ai apprêté ma maquette en utilisant cette fois si une peinture laque semi-brillante Gris Radôme (C376) pour un fini bien lisse. Des éponges à polir et un chiffon microfibre permettent d'achever cette étape et d'obtenir un fini parfait (peu perceptible sur les photos, dû à la teinte grise assez neutre et au fond blanc).

   
   
   
PEINTURE
   

La Peinture :

- Le dessous de l’appareil est d’abord peint uniformément en Gris clair (FS36373) fourni dans le set Hataka. Puis un ombrage modulaire dans le sens de l'écoulement de l'air est réalisé à l'aide de la même teinte éclaircie de blanc en s'aidant de bande adhésive Tamiya.

   
En prenant un peu de recul sur la maquette le lendemain, j’ai réalisé que la teinte n'était pas assez bleutée par rapport à mes références photographiques. À la manière d’un filtre, j'ai pulvérisé un voile très dilué de Light Compass Ghost Grey (A.MIG203) qui a également pour effet de fondre l'ombrage modulaire.
   
Du côté extrados, les choses se sont très mal passées, je m’explique. À la base j’avais commencé par la teinte Brun Clair puis Vert Clair, mais… : - Étonnement les boudins de Patafix, que j'utilise d'habitude, n'adhèrent pas du tout à la peinture Hataka et ne peuvent donc pas être employés comme délimitation entre les teintes. -La pâte de masquage noire Ammo Mig que j'ai tenté d'utiliser, pour sa facilité de mise en place, ne permet pas d'obtenir une transition douce comme la Patafix, elle laisse une délimitation trop franche, ce qui n'était pas l'objectif - La délimitation a également laissé une différence de niveaux entre les deux teintes, bien trop voyante à mon gout que je n’ai pas pu rattraper. - Lorsqu'on observe le schéma de camouflage et comment les différentes teintes se chevauchent, il semble que l'ordre dans lequel ont été appliqué les peintures soit le suivant : Vert Foncé, Brun Foncé, Vert Clair, et enfin Brun Clair. En tout cas le travail de délimitation est grandement facilité si l'on suit cet ordre.
   
Je me suis rendu à l'évidence, il fallait repartir à zéro sur une base Vert Foncé. La teinte proposée par Hataka (HTK-A016) est mise de côté. J'ai préféré partir sur une base de Tamiya XF-65 Field Grey. Les panneaux sont ensuite marbrés au moyen d'un mélange de XF-65 (90%) et de H326 (10%), j'ai tellement aimé la couleur obtenue (très légèrement bleutée) que les deux teintes sont fondues à l'aide du même mélange pulvérisé très dilué.
   
La teinte qui suit est donc le Brun Foncé ; Hataka propose le Dark Brown (HTK-B087) qui me plait bien, des marbrures au centre des panneaux sont obtenues en ajoutant une goutte de Red Brown (XF-64) puis les teintes sont fondues avec le Dark Brown très dilué. Petite parenthèse, j'ai par erreur acheté le set Hataka "bouchons bleus", pour application au pinceau, néanmoins une fois diluée correctement au X-20A (50/50 environ) elles se pulvérisent vraiment très bien et sont bien couvrantes.
   

- La couleur qui suit est le Vert pale (HTK-C091). Grâce à la teinte de base Tamiya, le camouflage peut être délimité en utilisant des boudins de Patafix et le reste est masqué à l'aide de la fameuse pâte de masquage Ammo Mig.

 

 

   

- Les panneaux sont retravaillés avec du Blanc ajouté à la teinte de base et de XF-71 pour marquer un peu plus les lignes de structures. Le fondu est effectué à l'aide de la teinte de base fortement diluée.

 

   
- La dernière couleur Brun Clair (HTK-B306) est passée puis j'ai retravaillé les panneaux à l'aide d'une buse de 0.15mm et de ma teinte de base assombrie ou éclaircie (respectivement en Brun (XF-72) et en Blanc). Pour fondre l'effet un peu trop marqué, j’ai fini par un voile de Brun Clair très dilué.
   
- Le camouflage des dérives suit le même procédé que le reste du fuselage. Je me suis ensuite attelé à équilibrer les teintes entre elles et retoucher les petits dérapages ou « overspray » un peu partout sur le fuselage. À ce titre les marbrures du vert clair un peu trop visibles sont réduites en pulvérisant un voile de teinte de base sur l'intérieur des panneaux.
   
- Le nez et le haut des dérives sont peints en Gris Atlantique (HTK-B263). L’aspect un peu fatigué du radôme est réalisé en marbrant sa surface d’une variante éclaircie du gris de base, puis en pulvérisant des voiles très dilués de la teinte de base pure pour doucement recouvrir l’effet sans le faire disparaitre.
   
- Les bandes noires au sommet des dérives sont peintes en Nato Black. Un Post-it dans une main (placé derrière contre la dérive) et une autre qui actionne l'aérographe permet d'éviter facilement l'overspray sans devoir masquer le fuselage. Même chose sur la bordure des entrées d’air, mais en masquant soigneusement le pourtour.
   
- La bande anti-réfléchissante devant le pare-brise est peinte une première fois en Nato Black, puis marbré de German Grey (XF63) et fondu en Nato Black (XF69) fortement dilué. 32-33 Afin d'illustrer la réunification de l'Allemagne et donc de la Luftwaffe, dès le début du projet, j'ai eu en tête de représenter le "fantôme" des cocardes Est-Allemande fraichement masquées dont on devine la silhouette carrée sur certains clichés. Je me suis confectionné un masque de la bonne taille (8 mm de côté) puis j'ai repeint l'intérieur dans des tonalités un peu assombries.
 

Afin d'illustrer la réunification de l'Allemagne et donc de la Luftwaffe, dès le début du projet, j'ai eu en tête de représenter le "fantôme" des cocardes Est-Allemande fraichement masquées dont on devine la silhouette carrée sur certains clichés. Je me suis confectionné un masque de la bonne taille (8 mm de côté) puis j'ai repeint l'intérieur dans des tonalités un peu assombries.

   
   

Les parties métalliques sont peintes à l'aide d’une teinte Aluminium (AK-479) en masquant soigneusement le reste de la maquette. Après cela, elle peut désormais être préparée pour l'application des décalques et la patine. Une couche de vernis brillant Alclad II est pulvérisée à cet effet. J'ai commencé l'application des décalques, mais les surfaces n'étaient pas assez lisses et laissaient apparaitre trop de « silvering » par endroit à mon gout, ce n'est pas la première fois que cela m’arrive, la solution que j'avais adoptée alors consistait à polir les surfaces à l'aide de Tamiya Compound Fine (et plus si affinité). Cela a bien fonctionné ici aussi. Après séchage ce produit laisse un résidu blanc dans les lignes et rivetages en creux, on peut en nettoyer une bonne partie à l'aide d'une brosse à dents et de l'eau en frottant très doucement les surfaces. Le reste disparaitra lors de l'application des lavis sombre. À noter que les plus petits marquages blancs sont peints avec un pinceau fin plutôt que d’utiliser des décalques.

 

   
   
LA PATINE
   

La Patine :

- La patine débute avec des lavis aux huiles. En plus de mettre en valeur les lignes de structures et tous les détails de surfaces, les huiles apportent de la richesse chromatique et de la profondeur aux teintes lorsqu'elles sont fondues dans le camouflage. Pour ce faire, je n'ai presque pas utilisé de diluant pour essuyer mes lavis, je les ai fondus au pinceau plat et sec dans un premier temps, puis avec un chiffon doux en décrivant des petits cercles. L'intrados est entièrement traité avec un lavis "Gris Froid" sauf l'intérieur des puits de train qui sera plus tard mis en valeur avec un lavis un peu plus brun et foncé.

   
Mes lavis sont constitués d’une base de peinture à l'huile, de White Spirit pour artiste, et du "Oil Expert Enhancing Medium" de chez VMS qui réduit le temps de séchage et modifie le fini (ici en Matt). J’ai gardé mes lavis assez épais, en diluant peu, et les ai laissé sécher une vingtaine de minutes après application afin que les pigments se figent bien dans les creux. Cela me permet après coup de frotter énergiquement les surfaces au pinceau plat et sec ou au chiffon sans craindre de retirer le lavis des détails en creux les moins profonds. Le vert pale côté extrados est traité avec un mélange de "Vert de Vessie" (2/3) et de "Gris Froid" (1/3)
   
Les zones Brun Clair sont traitées avec un lavis "Terre d'Ombre Brulée"
   
- Les zones Brun Foncé sont traitées avec un mélange 50/50 de "Brun Van Dyke" et de "Noir Oxyde"
   
- Le Vert Foncé est traité avec un lavis "Vert de Vessie" ici photographié lors du premier fondu au pinceau plat.
   
- La zone antireflet est traitée en "Gris Froid". En assombrissant le "Gris Froid" d'un peu de Noir j'ai fini par le nez et les quelques détails couleur "gris radôme". Pour le nez le but est de marbrer la surface et de créer de légères variations de couleur, ici un pinceau imbibé de diluant est utilisé fondre la teinte en tamponnant la surface.
   

 

- Les deux réacteurs RD-33 n'étant pas réputés pour être très propres, on y remarque régulièrement de longues trainées et traces de carburant ou de drains le long des capots. Celles-ci sont réalisées à l'aide de traits et de points de feutres, tirés et fondus à l'aide de pinceaux secs ou légèrement imbibés d'eau. On peut aisément retoucher dans le frais ou même tout essuyer avec de l'eau si l’on ne traine pas trop.
PIECES INDEPENDANTES
   

Pièces indépendantes :

- Pour faire une pause avec le « gros ouvrage », j’ai travaillé en parallèle de ce que l’on a vu jusqu’à maintenant, sur les trains d'atterrissage. Ils sont plutôt bien détaillés, notamment la jambe de train avant. Il suffit de nettoyer les lignes de moulage visibles. La photodécoupe rajoute de la finesse à l'ensemble. Les phares situés dans les trappes de trains principaux demandent un peu de soin avant d'être mis en place, une ligne de moulage les traverse, elle est supprimée par ponçage puis la transparence est retrouvée, et même améliorée avec le même procédé que pour la verrière. Enfin, du liquide masquant est déposé sur la partie vitrée pour la protéger des opérations de peinture.

   
- Ici présenté, une panoplie de pièces indépendantes qui viendront s'installer sur le modèle lors du montage final. - L'ensemble des supports missile en résine peints et patinés comme l'intrados. À noter que les pièces moulées sont de bonne qualité, mais dans mon cas, la majeure partie des supports seront vides, en choisissant la résine on gagne en détail sur leur partie inférieure d'habitude masquée par les emports. -La configuration choisie consiste en deux missiles R-73E d'entrainement -À gauche et en haut, les trappes et les trains peints et patinés.
   
- Les protections anti-fod en photodécoupe qui permettront de masquer les trappes auxiliaires supérieures sont mises en forme. Les plus petits éléments sont collés à l'aide cyano extra fluide et les détails en relief sont mis en forme avec une pointe de stylo. Les autres protections (entrées d'air et tuyères) sont malheureusement inutilisables en l’état, car bien trop grande...
   
- Les voici ici peintes en rouge brillant et noir mat, repiquées de petites touches d'alu et patinées avec un lavis sombre et quelques pigments Terre d'Europe. Après une observation plus attentive des photos de références, les écaillures seront finalement supprimées, et les protections seront vernis en mat. Les fentes au niveau des zones de pliage seront également comblées.
   
- Les roues en résine sont très belles et sont un peu mieux détaillées que celles d'origine, mais ces dernières restent tout à fait convaincantes. On gagne surtout du temps en s'évitant l'élimination du joint de collage. Elles sont peintes en Vert Clair (H319) et en Noir Pneu (H77), repiquées au pinceau fin en TS-30 sur certains détails et sur le bord des jantes qu'on voit souvent écaillées. Un lavis brun-noir et quelques pigments Terre d'Europe viennent faire ressortir les détails.
   
- Les tuyères en résine sont d'abord peintes en utilisant deux teintes Xtreme Metal : Pale Burnt Metal et Titanium. La partie arrière reçoit ensuite un voile de Clear Blue (X-23) sur l'une de ces sections.
   
- Les feutres sont à nouveau de sortie pour patiner les tuyères, des points de couleurs sont déposés aléatoirement sur chaque pétale (duo bleu/brun ou brun foncé/gris froid en alternant un pétale sur deux) puis les points sont fondus avec un pinceau légèrement humide en évitant si possible de mélanger les teintes. 50- L'extérieur des tuyères et ensuite teinté de Smoke (LP67) pour brunir le tout. L'intérieur lui a été traité en amont en blanc, puis "carbonisé" au fond en pulvérisant un mélange brun/noir (XF64/XF1). Un lavis brun foncé très gras, tiré dans le sens d’éjection met en avant les détails ; enfin, un voile de noir mat très dilué vient assombrir et matifier l'ensemble.
   
- L'extérieur des tuyères est ensuite teinté de Smoke (LP67) pour brunir le tout. L'intérieur lui a été traité en amont en blanc, puis "carbonisé" au fond en pulvérisant un mélange brun/noir (XF64/XF1). Un lavis brun foncé très gras, tiré dans le sens d’éjection met en avant les détails ; enfin, un voile de noir mat très dilué vient assombrir et matifier l'ensemble.
   
   
- La verrière est peinte en utilisant les masques Eduard adéquats qui permettent de réaliser le joint rouge/rose pâle qui court tout le long. Un peu de photodécoupe vient enrichir à merveille le cadre de la verrière.
   
- L'assemblage final peut débuter et avec lui les ajustements de dernières minutes : -Les antennes, pitots et déperditeurs statiques sont réalisés en fonction de leur diamètre et de leur forme : avec du fil de pêche, de la grappe étirée ou de la photodécoupe. -J’ai légèrement augmenté les contrastes sur les lignes de structures des couleurs sombres à l'aide de Smoke (LP67) très dilué. -Le cadre de la verrière est un peu trop épais pour se glisser dans son logement derrière le pilote, il faudra poncer un peu les bords, mais de fait, pas besoin de la coller, elle tient d'elle-même grâce à ce "défaut".
 
 
 
   
   
   
   
   
   
   
   

 

 

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