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Fanakit >Montages> Martin B 26-C 45 Marauder Airfix au 1/72ème


Martin B 26-C 45 Marauder

Maquette Airfix au 1/72ème

Par laurent Diemunsch

Le Marauder fait partie de ces avions qui ont de " la gueule ", même si leur réputation de faiseurs de veuves n'était pas usurpée, du fait des innovations technologiques qu'il renfermait et qui en faisaient un appareil délicat à piloter.

Les français ont perçus leurs B26 à partir d'octobre 1943 afin d 'en équiper les Groupes de bombardement GB II/20 Bretagne, GB I/22 Maroc, le GB I/19 Gascogne et le GB II/52 Franche Comté. C'étaient des appareils bien fatigués, car réformés par les américains qui ne savaient pas quoi en faire, si ce n'est des couverts et ustensiles de cuisine pour les ménagères d'outre-atlantique.
Mais les français s'en contentèrent fort bien…

La maquette…
Airfix puis Revell se sont penchés sur le modèle, avec plus ou moins de bonheur, plutôt moins d'ailleurs, mais ça faisait longtemps que le marauder me chatouillais, alors va pour le kit Airfix, mâtiné d'un brin de travail perso…

Tout d'abord, le kit Airfix, dégage une bonne impression à l'ouverture de la boîte, c'est plein comme un œuf, il y a beaucoup de détails, les soutes à bombes sont complètes, les dimensions de la bête sont correctes.
La première phase du travail se situe au niveau du cockpit, on refait plancher, sièges, tableau de bord, thermos, panneau de contrôle des moteurs, manches et volants, palonniers, extincteurs. C'est joli, mais pas assez, on continue avec le poste du radio, et celui, contigu, du navigateur, il faut meubler tout cela et jeter directement et sans regrets, les horribles sièges d'origine, ainsi que les divers fœtus sensés représenter l'équipage. Ont prendra soin de refaire en scratch tout l'équipement radio, les lampes de plafonnier, le logement de l'astrodôme…
Dans la pointe avant, le viseur Norden, le siège, le tuyau de désembuage sont refaits aussi en scratch…

Plus en arrière, les soutes à bombes d'origine sont assez jolies, du moins, sont elles justes, la première opération consiste à reboucher en carte plastique les évidements de fixation d'aile de chaque coté puis on ne refera " que " les nervures, les portes d'accès avant et arrière, le système d'ouverture des trappes de soute, les trappes, les rails lance bombes, les canalisations, les pompes de transfert hydrauliques. C'est déjà pas mal…
La partie arrière reçoit les strapontins, le " petit coin ", les supports de casiers de munitions, placés au plafond, ainsi que les rails d'amenée au poste de tir de la pointe arrière. Comme j'ai décidé d'ouvrir les trappes des postes de tirs en sabords, il a fallu reproduire chaque nervure de l'intérieur du secteur arrière. Une nouvelle tourelle dorsale a été confectionnée avec son blindage, le siège du tireur, le viseur et la mécanique qui l'entoure. La tourelle arrière, est également refaite de A à Z, avec son blindage caractéristique et le tabouret du tireur ; là aussi, on oublie pas le viseur et son pantographe.
Une fois le fuselage refermé (et un peu plus lourd…) après avoir copieusement lesté le nez, il reste à s'attaquer aux gros œuvres…
Les ailes réservent de jolies surprises, et tout d'abord une cure d'amincissement draconien.
Le bord de fuite est affiné (env 1mm), tout les panneaux sont repris et regravés, puis les nacelles moteur avec leur logements de train refaits sont mises en place. Diable ! prévoyez du mastic !
Les capots sont justes de formes, mis à part les prises d'air supérieures et la lèvre inférieure du radiateur d'huile. J'ai découpé les volets de refroidissement et remplacé les pipes d'échappement par du tube métallique (seringue). Les moteurs sont en scratch, dont un moule est tiré, puis remoulés ; soit 2 carters et 28 cylindres à monter.

Le train avant est refait en tube métallique, le train arrière en tube de laiton soudés. Les roues sont en résine, tirées d'un master en scratch, la roue avant et son pneu est en scratch.

La peinture est réalisée avec de l'aluminium " Alclad "
La décoration représente un B26C du groupe Bretagne à Villacidro en Sardaigne en 1944.
Les cocardes, insignes, chiffres, sont réalisés au pochoir.
L'avion est sali et patiné copieusement au niveau des moteurs et des échappements avec des pastels à sec, et par endroits, la brillance de l'alu et cassée par un voile de vernis mat. Le fuselage est un peu plus propre…

Détails
Les antennes sont refaites elles aussi en scratch, quant aux mitrailleuses, elles sont en résine, moulées d'après un master lui aussi en scratch.
Les trappes de train sont en carte plastique thermo-formée
Les verrières sont elles aussi thermo-formées et ajustées sur le modèle avant peinture. J'ai décidé d'ouvrir les panneaux supérieurs du cockpit, dont j'ai refait les rideaux.
Seule la soute à bombe avant est ouverte, comme souvent vu au sol à cette époque.

L'avion fini rejoindra un petit diorama à sa taille.
Voilà, le B26 marauder AIRFIX est terminé, maintenant, je peux me détendre avec un A26 du même fabricant…

 

 

 

Maquette laurent Diemunsch